[Fragment dix-sept]
J'avais coupé toutes les tortures bruyantes pour l'ouïe qui auraient pu éventuellement se présenter à un moment où je n'en avais aucune envie. Portail, porte et téléphone. Je n’avais fait la chose qu' à moitié, 1 heure après extinction, je partais vérifier si mon action était bien fonctionnelle. Porte OK, Téléphone OK, Portail OK, sauf que, devant celui-ci à même le sol, dans sur un genre d’écrin, une bouteille de champagne… Bon, je l’ai bu. Non, je me suis tsunamisée plutôt. C’est n’importe quoi quand j’y repense… Mais bon, c’est fait, ce n’est plus à faire. (A refaire par contre parce qu’après je suis.... Bref). Une fois que tout ça est bien descendu, le lendemain je me pose quand même la question que je ne m'étais pas posée plus que ça la veille :
Qui est-ce qui a mis cette bouteille devant mon portail avec un petit mot sans signature, aucune.
"Excuse-moi j’avais oublié je t’embrasse petite P"
Un peu à la Colombo, sans l'imper, l'oeil qui louche, cigare et chien, je viens de passer quelques coups de téléphone dans un entourage proche afin de remercier l'hypothétique charmant ou charmante qui aurait laissé ce liquide (Que j’aime plus que trop, j’avoue) Et bien, j’en suis toujours au même point. C'est-à-dire, rien. Alors comme je suis relativement sérieuse, j’arrête. (De téléphoner)