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Fragments
26 janvier 2007

[Soixante-quatre]

Je bois beaucoup de ce drôle de café, à la va-vite, pareil à tous les départs, comme pour oublier mes conneries qui me font rougir de par trop d'évidence, conneries profondément sincères, sauf que je ne sais pas faire autrement (dommage ? tant mieux ?) que de prendre toujours des chemins détournés pour lui dire simplement, que. J'amalgame tout, je me fais juge et accuse les réminiscences qui viennent sans rendez-vous -inéluctablement un pied dans le rêve et l'autre dans la réalité. Alors je me laisse et laisse bien tout couler, de source, comme actuellement, là, tout de suite, croyant en une trêve, mais non, impossible trêve pour les pensées. Tout est tellement prévisible...

Je referme la b-à-l une énième fois.

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