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Fragments
28 février 2007

[Soixante-treize]

Dans le balancement solitaire, sur ce chemin, je comblais le bruit du silence par des musiques tordues. Ces musiques qui font te souvenir que. Je partais rejoindre C & C plus tôt que prévu. Quand j'erre à nouveau, coeur ouvert, j'ai ce besoin instantané de vite les retrouver. Remplir le manque. Un autre manque. Leurs mains de fille. Leurs airs de clown. Plus tard dans une chambre nous lançerons les sacs, nous nous jetterons sur les lits, les bras en croix, ce soir là, et les autres. Nous jouerons aux fantômes dans les couloirs d'un hotel espagnol gangrené de trop touristes. Nous chanterons Brel en regardant les petits vieux bouffer leur "soupe froide" et ça fera des grands flchss et nous ferons des grands chgling de nos cuillères. Nous resterons longtemps assises sur les rochers à regarder très loin. étreinte d'un immédiat. J'adhérais à toutes ces choses qui nous emportaient. tout faisait partie de notre histoire, une jolie inconscience. repenser des images, rire en se passant de tous les mots. mes maux. Juste aimer être. il y a la joie quand tout se met à brûler à l'intérieur. quand elles tissent entre le monde et nous, le moment où elles s'élancent dans le futur, futur qui n'est qu'esquisse. je leur dis que si elles n'existaient pas, je n'existerais pas. des sourires en échange et la sensation très claire d'être ensemble pour longtemps. Je crois ne plus avoir peur pour elles. plus peur d'une probable imitation de vie.

___

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Commentaires
E
(Et pourtant, j'ai eu très faim à un moment donné, mais jamais je n'ai prononcé, "Je boufferais bien un Espagnol par les godasses")
J
W O W
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